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Ne soyez pas mis à l’écart! (3e partie)

17 juillet 2014  |   écrit par Le Réseau   |

Article de l’American Massage Therapy Association publié dans Massage Therapy Journal le 15 mai 2012. Titre original « Don’t get sidelined ».

Le cou, les épaules et le dos

La problématique : fatigue posturale de la nuque

Bien que la fatigue cervicale soit très commune chez la population en général, ce problème est encore plus répandu chez les massothérapeutes, affirme Muscolino. « On n’y échappe pas, la massothérapie est une profession très exigeante physiquement. Exercer une pression sur le corps de nos clients, heure après heure, est un travail difficile pour le système musculo-squelettique, peu importe que la mécanique corporelle soit bonne ou pas. »

La problématique : fatigue posturale de la nuque - Blogue du Réseau

Prévention et protection :

Pour diminuer la fréquence de plusieurs blessures potentielles, Muscolino encourage les massothérapeutes à exercer de la pression à partir du centre de leur corps plutôt que de trop se fier au contact du client. Il est beaucoup plus facile cependant de soulager la fatigue du cou. « La surcharge physique ressentie sur les extenseurs du cou peut être grandement éliminée en ne tenant pas notre tête et notre cou en flexion », suggère Muscolino.

Mais comment faire cela? Muscolino croit que les massothérapeutes peuvent grandement diminuer la fatigue de la nuque en faisant quelque chose de très simple : ne pas regarder leurs mouvements. « La posture requise pour regarder nos mouvements est habituellement une position de flexion déséquilibrée où la tête se retrouve au-dessus du vide au lieu d’être équilibrée au-dessus du tronc », explique-t-il. « Ceci demande une contraction isométrique des extenseurs de la nuque permettant de garder la tête et la nuque en flexion partielle, évitant ainsi une flexion complète lorsque le menton s’appuie contre la cage thoracique. »

Muscolino encourage les massothérapeutes à soit garder leur tête et leur cou dans une position neutre et en extension en se tenant relativement droit lorsqu’ils travaillent ou en appuyant leur menton contre la poitrine pour empêcher que les extenseurs aient à travailler autant. « Fermer nos yeux lorsqu’on masse nous rappelle que nous n’avons souvent même pas besoin de regarder le travail qui est fait », dit-il. « Nous nous permettons de nous concentrer davantage sur ce que nous ressentons avec nos mains. »

La problématique : fatigue des épaules - Blogue du Réseau

La problématique : fatigue des épaules

« La fatigue des épaules au niveau du deltoïde et de la coiffe des rotateurs est très commune chez les massothérapeutes », explique Muscolino. Selon ce dernier, deux raisons principales expliquent cette condition.

La première est que les bras du massothérapeute sont souvent tenus de façon isométrique dans une position de flexion et/ou d’abduction lorsque le praticien manipule des tissus mous. La deuxième est que les massothérapeutes ont appris à produire une pression à partir de leurs épaules.

Prévention et protection :

« La solution à ces deux problèmes est d’apprendre à produire une pression, spécialement une pression en profondeur, à partir du centre du corps », explique Muscolino. « Lorsque les bras sont placés autant que possible vers le bas, devant et contre le centre du corps, la pression peut être transférée du centre directement vers les avant-bras, ensuite vers les mains puis sur le client. »

À des fins de référence, durant les ateliers sur la mécanique corporelle, Muscolino aime demander aux thérapeutes de placer leurs coudes à l’intérieur des épines iliaques antéro-supérieures, ou aussi près d’elles que possible, sur un plan frontal. « Si la fatigue est déjà présente, alors une manipulation clinique des tissus mous dans les muscles affectés est extrêmement importante », précise Muscolino. « Chacun des muscles de la coiffe des rotateurs devrait être ciblé individuellement. »

La problématique : lombalgie - Blogue du Réseau

La problématique : lombalgie

Bien que les causes de la lombalgie puissent être nombreuses, les douleurs musculaires lombaires sont fréquentes chez les massothérapeutes, selon Lowe. « Les massothérapeutes passent une bonne partie de la journée penchés au-dessus d’une table de massothérapie à exécuter des techniques avec leurs membres supérieurs », explique-t-il. « Ceci engendre une forte force de rotation sur les muscles lombaires. »

Avoir des douleurs augmente la fatigue de l’individu de manière importante ce qui peut affecter la mécanique corporelle et potentiellement causer des blessures. « Lorsqu’un individu a une douleur, il ne peut plus répondre aux exigences physiques extrêmes de sa profession », ajoute Lowe.

Prévention et protection :

« Une mécanique corporelle idéale est cruciale pour exécuter les techniques de la manière la plus efficace possible ainsi que pour réduire les tensions cumulatives sur les muscles lombaires », affirme Lowe. « Faire des étirements entre les séances et obtenir vous-même un soin des tissus mous sont des aspects très importants pour prévenir les douleurs lombaires à long terme. »

Trouver des façons de modifier votre position lorsque la situation le permet est une autre façon de réduire les douleurs lombaires. Aussi, si vous pouvez utiliser une position assise pour une portion de la séance de thérapie, la tension cumulative sur votre dos sera réduite.

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